Impact du cycle menstruel sur les performances sportives
Les Jeux Olympiques de Paris approchent, et avec eux, une multitude de sujets captivants (parfois hilarants, souvent horrifiants). Parmi les plus intéressants, le cycle menstruel et son impact sur la performance des athlètes féminines. On sourit souvent en entendant le nombre impressionnant de préservatifs distribués aux JO, mais qu’en est-il de la préparation des sportives face aux défis uniques que pose leur cycle menstruel ?
L’influence du cycle sur la performance
Chaque phase du cycle menstruel – menstruations, phase folliculaire, ovulatoire et lutéale – affecte différemment le corps :
- Menstruations : Souvent accompagnées de fatigue, c’est une période où le corps a besoin de récupération.
- Phase folliculaire : Augmentation de l’énergie et de la force musculaire, idéale pour la performance physique.
- Ovulation : Pic de force et d’endurance, mais attention aux blessures.
- Phase lutéale : Potentielle baisse d’énergie et besoin accru de récupération.
Athlètes et aménorrhée
Certaines sportives de haut niveau peuvent arrêter d’avoir leurs règles en raison de l’effort intense requis. C’est un phénomène connu sous le nom d’aménorrhée athlétique, souvent lié à des entraînements intenses et une faible masse grasse corporelle.
Pourquoi observer son cycle peut-il être bénéfique ?
Pour optimiser leur performance, les athlètes peuvent bénéficier de l’observation attentive de leur cycle. Comprendre ces variations permet d’adapter les entraînements et la récupération en fonction des besoins spécifiques de chaque phase.
Cependant, il est essentiel de noter que ces observations ne sont possibles que sans contraception hormonale, qui met le cycle sur pause.
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